La question des ralentisseurs sur les routes françaises refait surface en 2025. Jugés inefficaces, dangereux ou encore nuisibles pour les véhicules, ces dispositifs pourraient progressivement disparaître de nombreuses communes suite à une nouvelle orientation prise par les autorités.
Un dispositif de plus en plus critiqué
Apparus pour réduire la vitesse dans les zones résidentielles, les ralentisseurs — aussi appelés dos-d’âne ou coussins berlinois — sont aujourd’hui dans le viseur de nombreux automobilistes, professionnels de santé et associations.
Ils sont accusés de :
- Endommager les suspensions et les pneus des véhicules
- Gêner le passage des ambulances et véhicules d’urgence
- Créer du bruit et des nuisances pour les riverains
- Être parfois non conformes aux normes officielles
Ce que change la nouvelle décision en 2025
Dès cette année, une nouvelle directive incite les collectivités locales à revoir leur politique d’aménagement en matière de ralentisseurs. Plusieurs villes ont déjà commencé à supprimer les dispositifs jugés illégaux ou mal placés, notamment ceux installés sans respect des règles de hauteur, de signalisation ou de visibilité.
Le gouvernement encourage désormais le recours à des alternatives jugées plus efficaces et moins invasives, comme :
- Des radars pédagogiques
- Des aménagements de voirie (chicanes, rétrécissements de chaussée)
- La vidéosurveillance dans les zones sensibles
Des automobilistes soulagés
Pour de nombreux conducteurs, cette évolution est perçue comme une bonne nouvelle. Finis les freinages brusques, les secousses imprévues et les dégâts sur la carrosserie. Les professionnels de la route, comme les chauffeurs-livreurs ou les taxis, saluent également cette révision, qu’ils jugent plus adaptée aux réalités du terrain.
Pas encore la fin totale des ralentisseurs
Attention cependant : il ne s’agit pas d’une suppression généralisée. Les ralentisseurs conformes aux normes et bien implantés resteront en place dans certaines zones sensibles (proximité d’écoles, hôpitaux, etc.). La démarche vise avant tout à éliminer les installations abusives ou dangereuses.
Un pas vers une circulation plus fluide
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser l’espace urbain et d’améliorer la cohabitation entre usagers. Elle pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère où la sécurité routière ne rime plus forcément avec obstacle sur la route.