Bonne nouvelle pour les automobilistes : les règles de tolérance appliquées par les radars automatiques, qu’ils soient fixes ou embarqués, évoluent dès 2025. Un ajustement qui pourrait faire la différence entre une simple alerte et une amende salée.
Un changement discret mais significatif
À partir de janvier 2025, les marges techniques de tolérance des radars de vitesse vont être révisées. Ces marges, qui visent à compenser d’éventuelles erreurs de mesure, permettent actuellement aux conducteurs de dépasser légèrement la vitesse autorisée sans sanction immédiate.
Avec les nouvelles directives, les seuils deviennent légèrement plus souples pour certains types de radars, notamment mobiles. L’objectif affiché : recentrer la répression sur les excès de vitesse réellement dangereux, et éviter les amendes pour des dépassements minimes souvent involontaires.
Quels radars sont concernés ?
- Radars fixes : la tolérance reste de 5 km/h en dessous de 100 km/h, ou 5 % au-delà. Pas de changement majeur ici.
- Radars mobiles (embarqués dans les voitures banalisées) : la marge serait étendue à 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h, contre 7 km/h actuellement.
- Radars tronçons : des ajustements sont à l’étude, notamment sur les distances de calcul.
Pourquoi cette évolution ?
Les autorités souhaitent privilégier une approche plus pédagogique et réaliste. De nombreux automobilistes sont flashés pour quelques kilomètres heure au-dessus de la limite, souvent sur des portions où la signalisation est floue ou variable. Cette réforme vise à restaurer un climat de confiance tout en maintenant la sécurité routière.
Attention : la tolérance n’est pas un “droit” à dépasser
Il est important de rappeler que ces marges ne sont pas des autorisations implicites. Un conducteur flashé au-delà de ces seuils reste passible d’une amende, d’un retrait de points, voire d’une suspension en cas d’excès important.
Comment savoir si vous êtes concerné ?
Les nouvelles tolérances seront progressivement intégrées dans les logiciels des radars dès le premier trimestre 2025. Les changements s’appliqueront automatiquement, sans que les conducteurs n’aient besoin de faire une démarche particulière.
Vers une conduite plus apaisée ?
Cette initiative s’inscrit dans une logique de responsabilisation des conducteurs, avec l’espoir de réduire la pression ressentie sur les routes. Une manière de recentrer la sécurité routière sur la prévention plutôt que sur la punition automatique.