Il se dresse comme une ville verticale, impressionnant par sa taille et son architecture démesurée. Le plus grand immeuble résidentiel du monde abrite près de 30.000 personnes… mais derrière sa façade gigantesque se cache une réalité bien moins reluisante. Surpopulation, problèmes sanitaires, insécurité : le quotidien des habitants ressemble parfois à un véritable cauchemar.
Un monstre d’acier et de béton
Situé en Asie, cet immense complexe immobilier a été conçu pour répondre à la croissance rapide de la population urbaine. Haut de plusieurs dizaines d’étages et occupant un espace équivalent à plusieurs pâtés de maisons, il regroupe tout ce qu’une petite ville pourrait contenir : commerces, écoles, marchés, salons de coiffure, salles de sport et même des cliniques.
En théorie, cette autonomie devrait être un atout. En pratique, elle s’est transformée en une promiscuité extrême.
Une vie dans la surpopulation
Chaque couloir semble interminable, bordé de portes identiques. Les ascenseurs sont bondés du matin au soir, et il faut parfois attendre plus de 15 minutes pour en trouver un de libre. Dans certains appartements, plusieurs familles se partagent quelques mètres carrés, faute de moyens pour vivre ailleurs.
« Ici, on se marche dessus », témoigne Li, 42 ans, habitante depuis huit ans. « On s’habitue au bruit, à l’odeur… mais il y a des jours où on n’en peut plus ».
Des problèmes sanitaires inquiétants
La concentration extrême de population entraîne son lot de problèmes sanitaires. Les canalisations peinent à absorber les besoins quotidiens des résidents, et les déchets s’accumulent plus vite que les services de nettoyage ne peuvent les traiter.
« Les rats et les cafards font partie du décor », déplore un autre résident. « Et quand une maladie se déclare, elle se propage à une vitesse effrayante ».
Une insécurité omniprésente
Malgré la présence d’un poste de sécurité, les incidents sont fréquents : vols, bagarres, et parfois même des agressions graves. Dans un espace aussi dense, la tension monte rapidement, surtout pendant les périodes de forte chaleur.
Certains habitants évitent de sortir après la tombée de la nuit, préférant rester enfermés chez eux pour se protéger.
Le paradoxe du géant
Pour les autorités, ce gigantesque immeuble représente une solution économique à la crise du logement. Mais pour ceux qui y vivent, il est synonyme de stress et de fatigue. Beaucoup rêvent de partir, mais les loyers abordables les retiennent.
« On est prisonniers », résume un père de famille. « Ce n’est pas une vie, c’est de la survie ».
Un avenir incertain
Des projets de réhabilitation ont été évoqués, mais leur mise en œuvre reste floue. En attendant, les 30.000 habitants continuent de vivre dans cet univers vertical, où chaque jour ressemble à une lutte pour trouver un peu d’air, d’espace et de tranquillité.
Un symbole, peut-être, de ce que pourraient devenir nos villes si la course à la densification se poursuit sans limite.
11 réflexions au sujet de “À l’intérieur du plus grand immeuble résidentiel du monde : un cauchemar quotidien pour 30.000 habitants”
Vivre ici, c’est étouffant. Trop de monde, trop de stress. On rêve tous de partir.
Ce bâtiment géant semble oppressant, une vie stressante et dangereuse pour ses habitants.
L’immeuble est immense, mais la vie y est étouffante. Une réalité difficile à supporter au quotidien.
Trop de monde, trop de bruit : une vie étouffante dans cette tour immense.
Endroit étouffant, insalubre et dangereux. Vivre ici est un cauchemar quotidien.
Vivre ici, c’est comme s’étouffer lentement. Besoin d’air frais et d’espace.
Cet immeuble immense a ses côtés pratiques, mais la surpopulation crée des difficultés inévitables.
La vie dans cet immeuble semble être un véritable cauchemar. Espérons des améliorations rapides.
Trop de monde, pas assez de vie. Un cauchemar quotidien.
La vie dans ce gigantesque immeuble devient pesante, la surpopulation est étouffante.
La vie dans ces tours est un enfer quotidien, étouffant et décourageant.